mardi 1 avril 2025

Juré numéro 2


La dernière image ? Pas facile mais je crois que ce que je préfère dans le film c'est encore le mystère de ce dernier plan : le héros, devenu papa comblé, ouvre la porte et tombe nez à nez avec l'avocate (actrice proprement fabuleuse dans ce rôle) dont le regard ne dit pas grand chose sur ses intentions... Mais le chapitre à suivre, les points de suspension qui donnent de la force à cette fin ouverte.

Ensuite, je dirais que ce film est dans la droite lignée d'un Cry Macho qui était intéressant dans sa portée philosophique, dans les questions de société qu'il soulevait mais dans un élan trop lâche, avec u manque d"énergie, de volonté, de conviction. Ici, c'est un peu le même souci : il est question de justice, de vérité, de survie, de sauvegarde de ses intérêts, d'intentionnalité, de non assistance à personne en danger... Mais globalement, le film a un je ne sais quoi de narration "plan-plan" à l'intensité faiblarde.

Bien sûr le point de départ surprend, on accepte même si le hasard et la coïncidence interrogent. Mais on se laisse prendre et l'on voit bien le canevas d'un 12 hommes en colère se mettre en place avec un Henri Fonda dans la peau ici du juré - coupable.    

Le film déroule son programme et c'est le scénario qui défile sous nos yeux. Tout est trop sagement écrit

La mise en scène ne vient par relever le tout. Il manque le piment, la folie, la vision.

Alors voilà je pense que le regard de braise du grand Clint s'émousse, commence à s'effacer doucement. C'est la vie. Mais on t'aimait Clint, on t'aime et on t'aimera.

Juré numéro 2 est donc un film de procès pas initéressant, qui tient sobrement la route mais pas toutes ses promesses hélas.

Alien Romulus


La dernière image ? La seule à vrai dire c'est ce slalom de l'apensateur entre des flaques de gerbes d'acide ascensionnel. Là on ne pourra pas reprocher au film d'avoir pompé ses prédecesseurs. C'est sa signature. Aucune autre à la ronde. 

Le film commençait pas mal non plus dans cette ville qui rappelle les cités fouillies  dans Le 5e Elément ou Blade Runner...

Et puis tiens, une fois n'est pas coutume, les héros seront ces jeunes écervelés façon Goonies XXL. Un groupe de têtes brûlées flanqué d'un androïde (qui tient plus du doudou grandeur nature) s'avance le nez au vent comme dans tout slasher sans se douter qu'il va droit à l'abbatoir, se coltinant une virée intersidérale vers un vaisseau à la dérive comme des d'jeunes d'aujourd'hui sillonnant caméra au point des friches industrielles en péril.

Ça c'est pour les points rafraîchissants. Pour le reste, on a l'impression d'un best of des bandes annonces des 4 premiers opus éclairés sporadiquement paur une boule galactique à facettes (lumière - pénombre - contre jour - lumière crue etc). Il se dégage une agaçante impression de déjà vu qui finit par lasser objectivement et nous convaincre qu'à tout prendre mieux vaut toujours revenir à l'original et ses 2 première suites portées par de vrais auteurs (Cameron et Fincher)...