samedi 4 janvier 2025

Pluto. Naoki Urasawa


 La dernière image ? Pas évident. Mais la relation entre North II et le compositeur de musique classique de l'épisode 1 vaut son pesant d'or. Il y a là une profondeur dans la relation du pianiste et du robot qui touche profondément. Je suis également bouleversé par la fin de l'épisode 6 et la disparition de Geisich face à ce petit Robot et son canon Cluster dissimulé sous un bouquet de fleurs (des tulipes ?).  

Je dévore en ce moment Monster du même Naoki Urasawa. Ayant passé du temps sur L'Attaque des Titans que j'apprécie beaucoup moins par exemple (lourd, redondant, avec des personnages superficiels et peu attachants), ou sur les oeuvres de Jiro Tanigushi (Quartier lointain, Le sommet des Dieux) que je trouve un peu surestimées, je dois à la vérité de dire que chez Urasawa j'apprécie la voix singulière, l'âme du poète derrière une intrigue policière souvent exigeante et complexe. Des défauts certes (ramifications narratives inutiles) mais de tels moments de grâce que je vois rien de plus intéressant à ce jour en matière de Manga.

J'ajoute ici, ayant achevé à l'instant la série et ses 8 épisodes, que le final me laisse tout de même un peu sur ma faim, se perd dans plusieurs directions et nous laisse dans une sorte de brouillard mental qui empêche de s'enthousiasmer tout à fait... Mais encore une fois, il y a par ici tellement de poésie, de moments suspendus, déchirants, que j'en reste émerveillé, sous le charme.         

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire