La dernière image ? Ce sera toujours et à jamais ce pont enneigé, les eaux sombres dessous, la silhouette déguingandée de James Stewart arpentant l'artère principale de Bedford Falls.
La vie est belle que je viens de revoir un 24 au soir en famille garde une force peu commune, arrache des larmes quand vient le moment pour Bailey de découvrir le monde tel qu'il vient quand il n'existe plus... C'est déchirant. Alors, j'ai bien relevé quelques longueurs, des dialogues superflus, c'est certain mais le fond, cette dualité Bailey / Potter (Retour vers le futur avec le recul reprend beaucoup beaucoup de choses au merveilleux film de Capra), tout le message sur cet homme de "devoir" qui à trop avoir aidé les autres aura fini par s'oublier est toujours aussi pertinent, fait mouche tant il fait réfléchir. On a tous connu ces gens au tempérament trop sacrificiel et qui finissent par s'effacer.... Un conte fantastique dans tous les sens du terme.
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