La dernière image ? Harry Dean Stanton dos tourné au miroir sans tain qui raconte à Nastasia Kinski leur histoire. C'est tragique, c'est beau, ça vous arrache des larmes. La musique de Ry Cooder imprègne tout autant le film qui a quelque chose d'hypnotique, de lancinant, comme les échos lointains, les réverb' saturées de la gratte électrique.
Je ne le découvre qu'aujourd'hui et sincèrement rien ne ressemble plus à un film d'Aki Kaurismaki que ce Paris Texas la légèreté en moins. J'ai bien aimé même si malgré un final épatant, déchirant même, l'ensemble pèche à mon goût par trop de longueurs (l'insistance sur les errances, les flottements immobiles) et de dialogues explicatifs un peu sur-signifiants (tout ce que le frère explique au sujet d'Hunter qui est le fils de Travis et qu'ils ont élevé en son absence etc.). Mais Paris Texas reste un film emblématique d'une époque et assez envoûtant il faut bien reconnaître.
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